Etre maman c'est un peu comme être un explorateur. Certaines voient comme une évidence la mine d'or qu'est leur progéniture, d'autres sont surprises par les talents qui éclosent dans leurs momes et d'autres (celles qui sont alors les hypernégatives) tuent toutes ambitions dans leur rejeton.
Moi, malgré tout l'amour qu j'ai pour ma mère, j'ai grandi dans la 3ème catégorie. Dans cette catégorie, il n'est pas permis de rever. Interdiction formelle d'avoir la tete dans les nuages. On ne peut surtout pas se le permettre. Là, pour un enfant il faut une sacré personnalité pour sortir du lot. du coup, j'ai toujours été assez rebelle, non conformiste et j'ai horreur des procédures. peut etre que c'est pour ça que je n'ai jamais pu garder un job chez les autres, et que j'ai du devenir mon propre patron. mais je crois en regardant notre société, que le manque de vocation et de passion qu'on observe dans les services publiques par exemple, est le fruit de ces mamans hypernégatives qui tuent l'ambition, l'esprit critique et toutes sortes de résistance dans leurs enfants.
Ensuite, il y a ces mères qui sont surprises par le talent et la réussite de leurs gosses. Elles ne les ont jamais vraiment encouragées ni découragées. Leurs oeillères sur le talent de leurs enfants tombent quand celui ci éclot et fait l'objet d'une reconnaissance publique.
Enfin, il y a celles qui voient dès le premier jour la pépite qu'est leur gosse. Vous pouvez les reconnaître à l'oeil nu. Elles sont dans les files de casting avec leur bébé pour des pub, elles sont assises aux entraînements ou durant les compétitions arborant avec fierté les couleurs de l'équipe.
La société actuelle est de plus en plus sélective et difficile pour la jeune génération. Il faut plus de mères qui croient en leur poulain et leur assurent les conditions les meilleures pour les faire briller et leur assurer assez d'énergie sur le plan psychologique.
Que les pères ne s'offusquent pas si je ne fais pas allusion à eux. La nature a donné la primauté au genre humain comme procréatrice,.... au delà de tous les débats sur le genre, le pouvoir des mamans reste inamovible sur la structure psychique de l'enfant.
Happy Mama Magazine
mardi 21 juin 2016
Mortalité maternelle
Toutes les femmes ont le droit d'accoucher et de rester en vie après l'accouchement. Au Cameroun, les statistiques des femmes qui meurent de complications durant l'accouchement ou juste après sont explosives.
Plus d'acteurs doivent s'intéresser à cette cause. Les entreprises ont un grand role à jouer auprès des acteurs de santé maternelle et infantile déja présents sur le ring. Choisir la santé maternelle et/ou infantile comme orientation RSE est plus qu'une simple politique sociale dans une entreprise.
En tout cas, c'est dans le cadre de cette vision unique des acteurs déja présents dans cette lutte que Happy Mama Magazine a pris une part active dans la publication conjointe de la GIZ et du Programme national de Lutte contre la Mortalité Maternelle et infanto Juvénile.
Happy Mama Magazine a été plébiscité par les femmes et par les hommes depuis sa parution en mars 2016. Ce magazine unique en son genre et en son concept apporte chaque mois une réponse concrète aux questions de santé, et surtout au dilemne entre la médecine moderne et les croyances culturelles orales telles que l'homéopathie.
Il y a encore fort à faire. Rejoignez- nous donc.
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782 décès pour 100 000 naissances vivantes soient environ 7000 femmes décédées au Cameroun durant l'accouchement ou le retour de couches. C'est plus que les statistiques d'accidents de la route. Sauver la vie de la mère et de l'enfant, n'est donc pas un slogan. c'est une priorité de santé publique. L'affaire KOUMATEKEL du 12 mars 2016 où les images d'une mère éventrée à ciel ouverte dans la ville de Douala sur les réseaux sociaux, ont fait le tour du monde entier et la une de CNN.
Il y a donc là un véritable drame qui se vit.
Devenons tous des acteurs et des actrices, voir des activistes de ce combat. Militons pour de vraies revendications féministes. Parmi les droits de la femme qui sont le plus bafoué en ce 21 ème siècle il y a le droit d'accoucher en vie, la prise en charge totale de l'accouchement dans le système de santé publique. Beaucoup de femmes sont prises en otage dans les maternités parce qu'elles sont venues accouchées et n'ont pas les moyens de payer la facture à la fin. Existe t- il un impôt plus lourd que celui du sang versé pour donner la vie?
Ces évidences sur le plan humanitaire, juridique et éthique doivent rassembler plus de femmes et d'hommes conscients de la valeur majeure de la maternité dans la société. Après tout, point de mère, point de citoyen et point d'Etat à gouverner!
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